mardi 5 mai 2015

L'action dissipe le doute

Attendre d'en savoir assez pour agir en toute lumière, c'est se condamner à l'inaction.
Jean Rostand

J'ajouterais que s'empêcher de prendre une décision parce qu'on a peur de changer d'idée, attendre que les conditions parfaites soient réunies, craindre de commettre des erreurs et faire preuve d'un orgueil mal placé, c'est également se condamner à l'inaction.

Les conditions parfaites ne sont jamais réunies. Le meilleur exemple qui me vient à l'esprit est l'arrivée d'un enfant. Le plus souvent, l'enfant arrive quand on s'y attend le moins. On jongle avec sa présence à venir, on réaménage notre présent et notre futur proche.

MAIS l'anticipation gâche notre présent.

Dès que nous sommes dans l'action et que la formule trouvée fonctionne, on commence déjà à penser à comment on va s'arranger pour que ça fonctionne encore cet hiver, quand notre horaire va changer, quand le petit va aller à l'école...

On va s'adapter. En temps et lieu. Ces pensées obscurcissent le plaisir du moment présent... qui nous file alors entre les doigts.

***

La semaine dernière je me suis inscrite à un marathon. La semaine d'avant je n'avais aucune envie d'en courir un. Quelqu'un a semé dans ma tête l'idée que j'en serais capable. J'ai eu envie d'essayer.

Pourquoi réfléchir pendant des mois sur la question de courir ou non un marathon quand dans mon cœur j'ai envie de le faire? Oui, ça va être difficile. Et oui, ça se pourrait que je doive abandonner en plein milieu de ma course, si ça tourne mal.

Je m'en fous. J'ai envie d'essayer et c'est tout ce qui compte. Comment savoir si j'en suis capable sans me mouiller?

Et je me fous éperdument de ce que penseront les autres si j'échoue. De toute façon, il n'y a pas d'échec qui tienne pour celui qui daigne se jeter dans l'arène.

***

La semaine dernière j'ai également commencé à courir pour me rendre au travail le mercredi et le jeudi. Ça demande de l'organisation dans les bagages et je n'étais vraiment pas certaine d'avoir mis les bonnes choses dans les bons sacs, quand je suis allée porter ce qui devait rester au bureau, le mardi soir.

Je ne savais pas non plus si la course du jeudi matin, pour me rendre à mon club de course au gym allait me brûler.

Mais comment savoir sans l'essayer?

Résultat : Ma carte de gym et ma carte de crédit étaient dans le mauvais sac, et je suis arrivée super réchauffée et éveillée le jeudi à mon club de course. J'adore mon expérience et je l'adopte.

 ***

Quiconque a envie d'essayer quelque chose de nouveau devrait se lancer... et s'adapter en chemin.

T'as envie de te mettre à courir, mais t'as pas les bons souliers? Commence avec ceux que t'as. Tu verras d'abord si t'aimes courir! T'as l'envie, t'as les pieds. GO.

Et si tu décides de ne pas passer à l'action, c'est tout simplement parce que l'envie n'est pas assez forte.

C'est aussi simple que ça.

Le message qui m'attendait coin Jeanne-Mance/Sherbrooke jeudi matin!





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