Rendez-vous à la montagne avec des amis pour courir. Partie en marchant doucement malgré les effluves de la fête de la veille, la Garmin qui détecte ma position en deux secondes comme ça n’arrive
jamais. Elle semble me défier et me dire dire « Enwèye! Pars! Pourquoi tu marches, Patate? ». J’appuie
donc sur « Démarrer » et je cours… 20 mètres. Vingt mètres pendant
lesquels ça pédale à la vitesse de l’éclair dans mon esprit.
Vas-y pas
Retourne chez toi
Mais non, c’est juste un peu raide, c’est pas un vrai bobo
Ça va peut-être passer en bougeant
Ça sentait bon les croissants en passant devant les Fous
Desserts
T’as déjà fait ta longue de la fin de semaine hier
Faisait chaud en TA
T’en as même profité pour battre un record personnel
Le dimanche c’est jour de repos d’habitude
Mais j’avais dit que je serais là
Ils vont m’attendre
Je vais faire un kilomètre juste pour voir
Mais non, ça fait mal
Depuis hier
Arrête d’essayer de l’ignorer
T’as mal au pied, calvaire!
Sur ce, j’appuie sur « Ignorer » et je rebrousse chemin. La
douleur est bien réelle, maintenant que je l’accepte. L’ignorer n’aurait fait
que l’empirer. Repos pour mes petits pieds.
Pour progresser à long terme, on ne
doit pas toujours finir ce qu’on a commencé. Dans ces cas-là, il faut plutôt aller chercher des chocolatines aux amandes au coin de la rue.
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