samedi 28 mars 2015

La fièvre du 5 km

Je pense que le 5 km est ma distance préférée. Ben pas je pense. Je suis certaine!

Peut-être parce que c'est la première distance que j'ai courue dans le cadre d'une course organisée, peut-être juste parce que j'aime ça. Je me souviendrai toujours de ce soir d'octobre 2013, le cœur battant la chamade, les papillons dans le ventre. J'allais courir le lendemain matin mon premier 5 km. À ce moment, ça représentait MA VIE! C'était BIG! Moi? Courir 5 km? Meh!

Quand j'ai fini par m'endormir ce soir-là, ça n'a été que pour sombrer dans un sommeil peuplé de rêves de course, puis aux aurores, le nœud dans l'estomac... ça me rappelait une sensation tellement familière... il fallait que je mette le doigt dessus... ben oui! Le trac!

Le moment juste avant d'entrer sur scène... oh que ça faisait longtemps que je ne l'avais vécu! Un bon trac. Celui qui t'aide à canaliser ton énergie, celui qui fait que tout ton être est concentré sur un objectif précis.

Ce matin-là, j'ai couru mon 5 km en donnant tout ce que j'avais. Il y avait un 10 km qui partait juste après. J'ai regardé partir les coureurs du 10 km en me disant JAMAIS je pourrais courir le double de ce que je viens de courir! Je suis rentrée chez moi et j'ai dormi jusqu'au lendemain. Ça m'a pris trois jours m'en remettre.


Puis un jour, après avoir couru 5 km, je me suis dit pour la première fois ah oui, j'aurais pu continuer, j'aurais pu courir le double; la même chose est arrivée après un 10 km... j'attends toujours que la phrase me vienne après un demi-marathon!

Demain matin, je cours 5 km. Étrangement, même si la distance ne représente plus ma vie (en fait elle représente maintenant un petit entraînement de juste une demi-heure), le trac est là. Exactement le même.

Ce n'est pas du tout le même trac que la veille d'un demi-marathon, mais pas du tout. Le 5 km, il est concentré, intense, chaque seconde compte. Une minute de moins sur 5 km représente beaucoup plus qu'une minute de moins sur 21 km (mathématiquement, je veux dire).

Demain matin, je cours 5 km. Je vais courir ma vie comme ce matin d'octobre 2013, et l'idée de le faire sept minutes plus vite me remplit d'une vive émotion.

Il ne faut jamais oublier d'où est est parti.

Sur la ligne de départ de mon premier 5 km

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