mercredi 25 mars 2015

La clé de la confiance en soi

Je célèbre cette année dix ans de pratique du kung fu, et ça m'amène à réfléchir beaucoup. Le studio de kung fu est pour moi un lieu de ressourcement. C'est là que je fais la synthèse de tous mes entraînements. C'est là que mon esprit comprend ce que mon corps fait. C'est ma méditation dynamique.

Il y a quelques semaines, une phrase m'est venue pendant mon entraînement : La confiance vient avec la constance.

Au début de mon entraînement, je manquais cruellement de constance. J'étais étudiante et j'avais un horaire de travail variable, ce qui m'empêchait (vraiment?) d'assister à mes cours de façon constante. Comme il y a des cours tous les jours, plusieurs fois par jour, c'était facile de me dire « J'irai ce soir », ou « J'irai demain »... quand on entre dans cette spirale, toutes les excuses sont bonnes pour ne pas se présenter. Moins on est présent, moins on a confiance en soi... les séances deviennent si espacées qu'on oublie à mesure ce qu'on avait appris la fois d'avant, on finit pas se trouver poche... puis par avoir « peur » d'y aller... enfin, on découvre que ça fait trois mois qu'on paye nos cours dans le vide.

Quand on décide d'y retourner, ça demande un énorme coup de pied dans le derrière et ça exige de piler sur son orgueil. Sans compter qu'on a oublié plein de trucs et qu'il faut retourner en arrière. C'est parfois bon de revenir en arrière pour mieux avancer, mais quand c'est le principal pattern, ça donne ça :

Avancer à pas de souris parce qu'on manque de constance – retourner en arrière parce qu'on a lâché un bout de temps – revenir (enfin) au point où on était quand on a lâché – avancer à pas de souris parce qu'on manque de constance... et ainsi de suite.

Au bout du compte, on ne progresse pas très vite...

Est-ce grave de progresser à pas de souris? On progresse tout de même! À mon avis, le danger est qu'on finisse par se décourager... et par abandonner. Parfois, on ne sait juste pas comment faire, pour être constant.

Dans mon cas, le déclic s'est fait le 23 avril 2013 (je m'en souviens comme si c'était hier), le jour où j'ai fait la rencontre de mon premier entraîneur. Je me souviens de lui avoir exposé mon problème, et il m'a simplement répondu : « J'ai justement lu une phrase qui parlait de ça cette semaine : Si t'es tannée de toujours recommencer à zéro, arrête d'abandonner ».

Ça n'en a pas pris plus.

Depuis le 23 avril 2013, je m'entraîne comme jamais auparavant (pas seulement en kung fu). J'ai établi un horaire réaliste et je le respecte. Ça ne me tente pas toujours de me présenter à mes entraînements. Parfois même, je suis à l'entraînement et tout va mal. Je me demande alors « mais qu'est-ce que je fais ici bon sang? ».

Qu'est-ce que je fais? Je suis présente. Point. Je pratique. Point. Je fais les choses. Je ne suis pas dans mon salon en train de me dire « j'étais censée à aller m'entraîner pis je suis pas allée ». Je bâtis ma confiance en moi, à l'aide de ma plus grande alliée, la CONSTANCE.



Aucun commentaire:

Publier un commentaire

J'aimerais vous entendre! Laissez moi un commentaire!